Une composition de mon choix pour toi
Ma fleur préférée, l'orchidée et une rose de notre jardin
Trois roses jaunes près de ta photo dans notre chambre
Ton petit coin dans le séjour
Beaucoup de pensées vers toi ma chérie.
A notre très chère Solène
Une composition de mon choix pour toi
Ma fleur préférée, l'orchidée et une rose de notre jardin
Trois roses jaunes près de ta photo dans notre chambre
Ton petit coin dans le séjour
Beaucoup de pensées vers toi ma chérie.
Merci Emilie pour ce cadeau à Solène pour ses trente ans.
Y a des qualités de silence
Comme des étoffes ou le bois
Des profonds, des courts, des immenses
Des que l'on entend presque pas
Coule la pluie, cheveux et veste
Mouille ce qui ne pleure pas
Marcher le long de rues désertes
Où tu me manques pas à pas
Tu manques, si tu savais
Tu manques tant
Plus que je ne l'aurai supposé
Moi qui ne tient pas même au vent
Prendre un taxi, tourner des pages
Féliciter, battre des mains
Faire et puis refaire ses bagages
Comment allez-vous ?, à demain
On apprend tout de ses souffrances
Moi, j'ai su deux choses, après toi :
Le pire est au bout de l'absence
Je suis plus vivant que je crois
Tu manques, si tu savais
Infiniment, tout doucement
Plus que je ne me manque jamais
Quand je me perds de temps en temps
Danger, dit-on, la lune est pleine
Est-elle vide aussi parfois ?
Invisible, à qui manquerait-elle ?
Peut-être à d'autres, pas à moi
Tu manques, si tu savais
Tu manques drôlement
Tu m'manques
Voilà déjà plus d'un an et demi que nous sommes séparés.
Nous aurions tant aimé te souhaiter ton anniversaire peut-être à Marseille avec tes ami(e)s ou (et) à Pornichet avec ta famille et tes ami(e)s.
Tu aurais certainement voulu faire la fête. Tu aurais préparé ce jour avec beaucoup d'attention. Je me souviens comme tu t'es investie pour les 30 ans de Mif. Il fallait que tout ce que tu avais prévu soit parfait.
Emilie vient de fêter également ses 30 ans. Vous aviez 15 jours d'écart, vous auriez certainement prévu la fête de famille ensemble.
Mais la vie en a décidé autrement. La maladie est venue interrompre cela d'une manière tellement brutale. Tu avais pourtant tellement d'espoir. Tu avais décidé de changer de vie, d'être plus cool, de réaliser ce que tu avais envie. Dire qu'il faut subir une épreuve pour s'arrêter et réfléchir à ce qu'on veut faire, à ce qu'on souhaite le plus. Tu avais des projets que tu n'as pas pu réaliser.
Comment se consoler de ton absence ? c'est impossible. Le vide est immense. Mais notre vie à nous continue avec ceux qui nous aiment et nous entourent. Nous pensons toujours à toi, tu vis avec nous car nous sommes vivants et que tu es présente en nous.
Nous t'aimons très fort.
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Les années "bonheur"
tes 28 ans à Pornichet avec tes grands parents (2 août 2009)
les 30 ans de Mif à Marseille avec Vaness, Ju et Laéti (18 octobre 2009)
Soirée blanche pour l'anniversaire de Laéti et le tien (tes 27 ans) à Marseille
(9 août 2008)
le 13 août 2008 pour tes 27 ans à Pornichet avec Ju, Laëti et Vaness
13 Avril 2008, croisière dans les Caraïbes
Tu es toujours avec nous ma chérie.
Nous t'aimons très très fort
Nous avons organisé une soirée photos anciennes chez Pèpère et Mamy Z mardi soir avec ta soeur, nièce et neveux, les oncles et tantes, les grands oncles et grandes tantes, Ingrid, Patrick et Gabin.
Le but était de se retrouver autour d'un pique-nique et de découvrir et commenter les photos retrouvées dans la maison de TRIGNAC.
A cette occasion, j'ai mis de côté des photos de notre petite famille dont certaines de Solène. Je vous laisse les découvrir ou les revoir.
chez Mamy Z et Pèpère avec les cousins en 1998
A Lavau avec les parents et grands parents - juin 2000
Avec Emilie et Julie, les trois cousines, elles chantent "les vieux mariés" de Michel Sardou
pour les 50 ans de mariage de Pèpère et Mamy Z - avril 1998
Avec Maman et Mamy Z, août 1998 - tes 17 ans
Devant Sainte-Marie à Nice avec Pèpère, Mamy Z et Aldo
Avec Ingrid et Mamy Z dans l'appartement de Cannes, tu étais en stage à l'Office de Tourisme
Avec Rémi et Mamy Z à Pornichet, Noël 2002
Avec Rémi chez Pèpère et Mamy Z à Trignac - 2000
au mariage de Jérémie avec les parents, septembre 1994 (13 ans)
Avec les cousins, 1994
Mamy Z fait le Père Noël
Vacances à la montagne
Les petits gestes attendrissants
Qui vous ouvrent le coeur en grand
Et vous sortent du désespoir
Les jours où le ciel est trop noir
Les petits gestes dérisoires
Un sourire, un simple regard
Mais qui repeignent la journée
Aux couleurs de votre amitié
Je les ai reçus en plein cœur
Vos petits mots semés de fleurs
Que je gardais comme un trésor
Aujourd'hui je les goûte encore
Vos petits gestes délicats
Qui caressaient du bout des doigts
Sur les plaies qui faisaient si mal
C'était du miel et du santal
Ces petits riens n'ont pas de prix
Ils se posent comme un répit
Un petit air de délivrance
La musique au bout du silence
Et si toujours je m'en souviens
C'est qu'au plus lourd de mon chemin
Ils étaient là comme un repère
Une étoile sur le désert
Tous ces regards si émouvants
Ces gestes tendres et apaisants
Me retournaient l'âme à l'envers
Et quand le ciel s'est fait plus clair
Ces petits instants dérisoires
Toujours gravés dans ma mémoire
Avaient la couleur de l'oubli
De l'arc-en-ciel après la pluie
Et dans ces gestes sans histoire
Que rien n'avait laissé prévoir
J'ai puisé la force d'ouvrir
Ma fenêtre vers l'avenir...
Une très belle chanson d'Yves Duteil qui parle très bien de toutes les attentions qui font chaud au coeur.
Les gestes délicats - Yves Duteil
Les petits gestes attendrissants
Qui vous ouvrent le coeur en grand
Et vous sortent du désespoir
Les jours où le ciel est trop noir
Les petits gestes dérisoires
Un sourire, un simple regard
Mais qui repeignent la journée
Aux couleurs de votre amitié
Je les ai reçus en plein cœur
Vos petits mots semés de fleurs
Que je gardais comme un trésor
Aujourd'hui je les goûte encore
Vos petits gestes délicats
Qui caressaient du bout des doigts
Sur les plaies qui faisaient si mal
C'était du miel et du santal
Ces petits riens n'ont pas de prix
Ils se posent comme un répit
Un petit air de délivrance
La musique au bout du silence
Et si toujours je m'en souviens
C'est qu'au plus lourd de mon chemin
Ils étaient là comme un repère
Une étoile sur le désert
Tous ces regards si émouvants
Ces gestes tendres et apaisants
Me retournaient l'âme à l'envers
Et quand le ciel s'est fait plus clair
Ces petits instants dérisoires
Toujours gravés dans ma mémoire
Avaient la couleur de l'oubli
De l'arc-en-ciel après la pluie
Et dans ces gestes sans histoire
Que rien n'avait laissé prévoir
J'ai puisé la force d'ouvrir
Ma fenêtre vers l'avenir...
Il y a déjà une quizaine de jours, je suis allée faire des courses dans une grande surface. Ayant presque terminé le livre que j'avais en cours, je me suis dirigée vers le rayon "librairie". J'ai jeté un coup d'oeil sur les nouveautés, j'ai feuilleté quelques livres. Rien d'intéressant. Je m'apprêtais à partir lorsque j'ai vu, un livre de poche, perdu dans le rayon des livres brochés. Il était posé en évidence et a attiré mon attention par sa couleur.
Je l'ai saisi et retourné pour lire de quoi il était question. "Une nuit, une rencontre, une vie bascule. Celle d'Hubert, expatrié en Australie, trader accro au travail et quitté par sa femme huit mois plus tôt. Ce soir-là, une inconnue se présente à sa porte et lui annonce sa fin prochaine...." Je ne sais pas pourquoi mais j'ai décidé de lire ce livre.
Quelle ne fut pas ma surprise ?
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Hubert souffre de céphalées depuis quelques jours, il ne peut pas aller travailler. Il est chez lui, il se repose. Soudain, il entend la sonnette de sa maison. Il ne veut pas répondre. La sonnette retentit à nouveau, puis une troisième fois, puis un bip sur son portable, un message :
"Je suis là devant chez vous. L'inconnue".
Il ne connait pas ce numéro de portable. Avant d'aller ouvrir, il pianote un message :
"Qui êtes-vous ?",
réponse immédiate : "l'inconnue" -
"Vous êtes française ?" -
"Je n'ai pas de nationalité" -
"Que voulez-vous ?"
"Je suis tombée en panne d'essence" -
"Comment avez-vous eu mon numéro ?" -
"Rien de plus facile" -
"Pourquoi m'avez-vous envoyé un SMS à midi ?" -
"Parce que j'avais prévu de tomber en panne d'essence devant chez vous" - ....
Il ouvre enfin la porte et voit alors une femme portant un tailleur noir, elle tient dans sa main un portable noir comme l'ébène. Hubert constate alors qu'il n'y a pas de voiture garée devant chez lui ni sur le chemin qui y mène. Aucune trace de pneus, aucune trace de pas dans la neige. Cette femme semble sortie de nulle part.
Il lui dit : "Vous n'êtes pas tombée en panne d'essence, que voulez-vous ?"
Elle répond : "Je suis là pour vous".....
"Vous avez forcément un nom, tout le monde a un nom"
"Mais je ne suis pas comme tout le monde"...
"Comment connaissez-vous mon nom ?"
"Je connais systématiquement le nom des personnes qui vont mourir".....
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Je n'ai pas pu m'enpêcher de faire le rapprochement avec la conversation que nous avons eu avec Solène le jeudi 31 décembre 2009 dans l'après-midi :
Elle nous a parlé "de la jeune fille qui va venir"
Je lui ai dit : "quelle jeune fille ?"
Elle a répondu : "on ne connait pas son nom..."
Elle a dit : "est-ce que çà va être simple ou compliqué ?... je pense que çà va être difficile, il y a du stress".
Je lui ai dit : "non..."
Elle n'était pas contente du tout. Elle m'a répondu : "Ah bon, t'as pas de stress !"
J'ai alors répondu un peu perdue : "Non, mais de l'angoisse".
Ce fut notre dernière conversation.
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Pour moi, c'est Solène qui m'a fait un signe en mettant ce livre en évidence devant moi pour me permettre de mieux comprendre le message qu'elle a voulu me délivrer.
Merci ma fille. Ne me lâche pas. Je t'aime.
Des lotus pour Solène et des belles pensées de tata Chantal.
En ce moment les lotus de l'étang de Fontmerle à Mougins (le plus grand d'Europe) sont d'une beauté époustouflante.
Merci Chantal pour ce joli cadeau.
J'y ai rajouté une chanson que Solène aimait beaucoup, c'était sa devise : "Je ne suis riche que de mes ami(e)s".
Il me restera de la lumière
Il me restera de l'eau, du vent
Des rêveries sucrées, d'autres amères
Et le mal au coeur de temps en temps
Il me restera des souvenirs
Des visages et des voix et des rires
Il me restera du temps qui passe
Et la vie, celle qui fait mourir.
Il me restera ces choses qu'on amasse
Sans y penser, sans y compter, sans savoir
Quand on vit fort, on vit sans mémoire
Mais elle prend des photos sans qu'on sache.
Il me restera de longs silences
Longues secondes au passé, tristesse
Il me restera aussi Valence
Ici, naquit un peu de tendresse
Il me restera deux, trois bricoles
Une épingle, un parfum oubliés
Un disque, un vieux bouquin, des babioles
Mais que je ne pourrai pas jeter.
Il me restera ces choses qu'on amasse
Sans y penser, sans y compter, sans savoir
Quand on vit fort, on vit sans mémoire
Mais elle prend des photos sans qu'on sache
Merci Giselle pour m'avoir envoyé ce beau texte.
L'absence - Serge Réggiani
C'est un volet qui bat
C'est une déchirure légère
Sur le drap où naguère
Tu as posé ton bras
Cependant qu'en bas
La rue parle toute seule
Quelqu'un vend des mandarines
Une dame bleu-marine
Promène sa filleule
L'absence, la voilà
L'absence
D'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même,
Quand on a dit je t'aime
Un jour...
Le silence est le même.
C'est une nuit qui tombe
C'est une poésie aussi,
Où passaient les colombes
Un soir de jalousie,
Un livre est ouvert
Tu as touché cette page,
Tu avais fêlé ce verre
Au retour d'un grand voyage
Il reste les bagages.
L'absence, la voilà
L'absence
D'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même,
Quand on a dit je t'aime
Un jour...
Le silence est le même
C'est un volet qui bat,
C'est sur un agenda, la croix,
D'un ancien rendez-vous
Où l'on se disait vous,
Les vases sont vides
Où l'on mettait les bouquets
Et le miroir prend des rides
Où le passé fait le guet
J'entends le bruit d'un pas.
L'absence la voilà.
L'absence
D'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même
Quand on a dit je t'aime
Un jour...
Le silence est le même