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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 18:25

 

 

2008 nov calanques Marseille

 

de Florent Pagny

Ciel de flamme ou vents de neige
Des terres d'Afrique aux caps de Norvège
Où qu'on vive sur la planète
On a tous quelqu'un dans la tête

Des Amériques aux contrées d'Ukraine
D'autres langues mais la même peine
Où qu'on vive sur la planète
On a tous ces mots dans la tête

Je suis loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin de toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Du fond de l'Orient au pays de France
Le même manque, la même évidence
Où qu'on vive sur la planète
On a tous ce cri dans la tête

Je suis loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin de toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Loin de toi trop loin de toi
Je suis loin mais je pense à toi
Je suis loin mais je n'oublie pas
Je suis loin mais je pense à toi

Je suis loin, trop loin de toi

 

 

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 16:47

Ta soeur a eu 40 ans hier.


Tu aurais aimé être là pour fêter comme il se doit cette date même si, de passer ce cap, ne lui fait pas très plaisir. Tu aurais voulu marquer ce moment en préparant, comme tu l'avais fait pour les 30 ans de Rémi, des surprises. Tu étais douée pour çà.

Nous lui avons souhaité mais il y manquait beaucoup de joie que nous avons perdu depuis ton départ. Les jours se suivent et se ressemblent, ils sont mornes et tristes. Notre soleil n'est plus aussi vif, il y manque un rayon car tu es partie avec. Tu es tellement loin, tu nous manques tellement tous les jours.

Nous avons bien sûr beaucoup de bonheur avec Isa, Fred et leurs petits mais la coupe n'est pas pleine. Nous sommes amputés, nos coeurs sont serrés, notre vie est une succession de jours tristes quand nous sommes tous les deux. Nous nous soutenons très forts bien sûr mais rien ne sera comme avant.

Nous pouvions t'appeler, te poser des questions sur ta vie, ton travail, tes ami(e)s, tes envies, tes projets. Tout çà n'existe plus, tout çà a disparu avec toi.

Tu aurais pu réaliser tes projets, vivre des moments de bonheur, de joie, de tendresse, d'amour... Tout s'est arrêté trop tôt, beaucoup trop tôt.

Comment peut-on admettre que tu n'aies pas dépassé le cap des 29 ans, fauchée en pleine jeunesse, dans les moments les plus heureux de la vie, le début de la vie d'adulte indépendante où enfin, on peut se réaliser en fonction de ses souhaits, de ses désirs. Et au lieu de çà, tu as rencontré la souffrance, la maladie, la peur, le désespoir mais aussi la rage de vaincre, l'envie de guérir, tout çà pour PARTIR TROP TOT.

Pourquoi, mes seuls souvenirs de toi sont ces moments difficiles, pourquoi ne me reviennent pas à l'esprit nos bons moments. Mais pourquoi, pourquoi tout cela s'est effacé ??? tu es partie "avec ton album photos". Faudra-t'il attendre encore longtemps pour que ces images me reviennent ?

J'aimerais tant que mes nuits soient peuplées de toute cette vie de famille heureuse. Mais rien, les cauchemars me hantent.

Je veux te dire que je t'aime chaque jour de plus en plus, que je ne sais plus vivre sans toi. C'est le temps qui passe mais ce n'est pas la vie. Je t'envoie beaucoup de pensées, ma chérie. Tiens moi la main et tend l'autre à ton papa, nous avons besoin de toi encore.

Je t'offre cette orchidée blanche en souvenir de celle que tu m'as offerte pour la fête des mamans en mai 2009 à Gardanne.


orchidee-blanche.jpg

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 17:12

Solène et son amie Carole chantaient au FA SI LA à NANTES

il y a déjà quelques années.

C'était des moments joyeux et insouciants,

de bien beaux souvenirs.

Merci les ami(e)s de nous avoir remis ces "trésors". 

 

Comme tu aimais chanter ma chérie !

Je pense très très fort à toi. Je t'aime.

Soutiens-moi de là où tu es.

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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 18:01

 

Consolation à Monsieur Du Périer
de François de Malherbe

Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle,
Et les tristes discours
Que te met en l'esprit l'amitié paternelle
L'augmenteront toujours !

Le malheur de ta fille au tombeau descendue
Par un commun trépas,
Est-ce quelque dédale où ta raison perdue
Ne se retrouve pas ?

Je sais de quels appas son enfance était pleine,
Et n'ai pas entrepris,
Injurieux ami, de soulager ta peine
avec que son mépris.

Mais elle était du monde ,où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L'espace d'un matin.

Puis quand ainsi serait que selon ta prière,
Elle aurait obtenu
D'avoir en cheveux blancs terminé sa carrière,
Qu'en fut-il advenu ?

Penses-tu que, plus vieille, en la maison céleste
Elle eut plus d'accueil ?
Ou qu'elle eut moins senti la poussière funeste
Et les vers du cercueil ?

Non ,non, mon Du Périer, aussitôt que la Parque
Ôte l'âme du corps,
L'âge s'évanouit au-deçà de la barque ,
Et ne suit point les morts....

Ne te lasse donc plus d'inutiles complaintes :
Mais songe à l'avenir,
Aime une ombre comme ombre, et de cendres éteintes,
Éteins le souvenir.

C'est bien je le confesse , une juste coutume,
Que le coeur affligé
Par le canal des yeux vidant son amertume
Cherche d'être allégé.

Même quand il advient que la tombe sépare
Ce que Nature a joint,
Celui qui ne s'émeut pas à l'âme d'un Barbare,
Ou n'en a du tout point.

Mais d'être inconsolable et dedans sa mémoire
Enfermer un ennui,
N'est-ce pas se haïr pour acquérir la gloire
de bien aimer autrui ?

 


 


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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 11:38

Chanson trouvée sur FACEBOOK - merci Maryse

 

 

 

ohhhhh
Je veux pas qu'on me dise
Que t'es bien mieux la-bas
Je veux pas qu'on me dise
Que la vie c''est comme ca
Je voudrais plus voir
J'aimerais mieux plus sentir
Je veux surtout pas croire
Que c'est des choses qui arrivent ohh

[Refrain] :
Pour tous ceux qui restent
Pour ceux qui espèrent
Pour tous ceux qui marchent encore sans ta lumière
Pour tous ceux qu'on laisse
Pour tous ceux qu'on perds
On s'accroche à demain
Mais on n'oubliera jamais hier

Je sais bien que ca se passe pas
Toujours comme dans les livres
J'aimerais mieux pas savoir
Qu'on avait ça à vivre
Maintenant que tout est fait
Et qu'on peut pas revenir
Il faut se remettre à vivre
Faut se remettre à sourire ohh

[Refrain] x2 

mais on n'oubliera jamais hier x4

Si tu m'entends aujourd'hui
De la-haut dans l'autre monde
Envoies un peu de pluie
Pour mes fleurs sur ta tombe.

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 10:12

 

de la part de ta tante Chantal :


galerie-membre-oiseau-mesange-dans-ma-main.jpg

 

 

chanson de Michel POLNAREFF

En 1971, il compose la bande originale du film "Cà n'arrive pas qu'aux autres" de Nadine Trintignant

 

 

 

La petite bête jouait au jardin
Et j'avais sa tête au creux de ma main
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
Tu sais, la différence c'est le chagrin

Il n'y a pas eu école ce matin
Il n'y aura plus d'enfance au jardin
Un oiseau de plus
Un oiseau de moins
Tu sais, la différence c'est le chagrin

La petite bête jouait au jardin
C'était une fête comme tous les matins
Un oiseau de toi
Un oiseau de moi
Venait ici manger dans notre main

Ça n'arrive qu'aux autres
Mais c'était le nôtre
Tu sais, la différence c'est le chagrin


 

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 18:41

 

Rémi et Solène

06 déc le 31 Mif & So

 

 

Vous étiez si heureux à cette époque... Des bons souvenirs qui font chaud au coeur. Que de bons moments nous avons passé ensemble. Merci à tous les deux de ce très beau cadeau que vous nous avez fait.


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1 novembre 2011 2 01 /11 /novembre /2011 10:06

rose-jaune.jpg

 

La rose de novembre


Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,

Quand elle sait déjà que ses jours sont comptés,

Et que près de sa fin, généreuse, elle donne


Encor plus de parfum qu'aux beaux jours de l'été.

 



Dans le brouillard léger d'une aube de novembre

Alors que les oiseaux ne savent plus chanter,

Elle va défroisser sa robe d'or et d'ambre

Pour s'offrir aux regards dans toute sa beauté.




Mais un souffle de vent la blesse, la défeuille.

Sitôt qu'il a séché ses larmes de rosée,

Elle cache ses joues dans son écrin de feuilles

Pour vivre encor un peu, encor une journée.

 



Ô toi qui ne sais pas combien est éphémère

La rose qui s'endort et va vers son trépas,

Si tu passes près d'elle au jardin de ta mère,

Je t'en supplie, enfant, non, ne la cueille pas.

 



Laisse la retenir la vie qui l'abandonne,

Suivre des vols d'oiseaux glissant dans le ciel clair.

Il n'est plus belle fleur qu'une rose d'automne,

Qui se meurt doucement, aux premiers jours d'hiver.




Renée Jeanne Mignard

 

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 09:41

 

2008 nov calanques Marseille

 

 

"1 an, 2 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans même nous séparent du départ de notre enfant et nous, parents en deuil, avons besoin des autres.


Bien que nous ne soyons pas faciles à vivre, nous aimerions rencontrer de la compréhension dans notre entourage ; nous avons besoin de soutien.

 
Voici quelques-uns de nos souhaits :


Nous aimerions que vous n'ayez pas de réserve à prononcer le nom de notre enfant mort, à nous parler de lui. Il a vécu, il est important encore pour nous ; nous avons besoin d'entendre son nom et de parler de lui ; alors, ne détournez pas la conversation. Cela nous serait doux, cela nous ferait sentir sa mystérieuse présence.

 

Si nous sommes émus, que les larmes nous inondent le visage quand vous évoquez son souvenir, soyez sûr que ce n'est pas parce que vous nous avez blessés. C'est sa mort qui nous fait pleurer, il nous manque ! Merci à vous de nous avoir permis de pleurer, car, chaque fois, notre cœur guérit un peu plus.

 

Nous aimerions que vous n'essayiez pas d'oublier notre enfant, d'en effacer le souvenir chez vous en éliminant sa photo, ses dessins et autres cadeaux qu'il vous a faits. Pour nous ce serait le faire mourir une seconde fois.

 

Être parent en deuil n'est pas contagieux ; ne vous éloignez pas de nous.

 

Nous aimerions que vous sachiez que la perte d'un enfant est différente de toutes les autres pertes ; c'est la pire des tragédies. Ne la comparez pas à la perte d'un parent, d'un conjoint ou d'un animal.

 

Ne comptez pas que dans un an nous serons guéris ; nous ne serons jamais, ni ex-mère, ni ex-père de notre enfant décédé, ni guéri. Nous apprendrons à survivre à sa mort et à revivre malgré ou avec son absence.

 

Nous aurons des hauts et des bas. Ne croyez pas trop vite que notre deuil est fini ou au contraire que nous avons besoin de soins psychiatriques.

 

Ne nous proposez ni médicaments ni alcool ; ce ne sont que des béquilles temporaires. Le seul moyen de traverser un deuil, c'est de le vivre. Il faut accepter de souffrir avant de guérir.

 

Nous espérons que vous admettrez nos réactions physiques dans le deuil. Peut-être allons-nous prendre ou perdre un peu de poids, dormir comme une marmotte ou devenir insomniaques. Le deuil rend vulnérable, sujet aux maladies et aux accidents.

 

Sachez, aussi, que tout ce que nous faisons et que vous trouvez un peu fou est tout à fait normal pendant un deuil ; la dépression, la colère, la culpabilité, la frustration, le désespoir et la remise en question des croyances et des valeurs fondamentales sont des étapes du deuil d'un enfant. Essayez de nous accepter dans l'état où nous sommes momentanément sans vous froisser.

 

Il est normal que la mort d'un enfant remette en question nos valeurs et nos croyances. Laisse-nous remettre notre religion en question et retrouver une nouvelle harmonie avec celle-ci sans nous culpabiliser.

 

Nous aimerions que vous compreniez que le deuil transforme une personne. Nous ne serons plus celle ou celui que noue étions avant la mort de notre enfant et nous ne le serons plus jamais. Si vous attendez que nous revenions comme avant vous serez toujours frustré. Nous devenons des personnes nouvelles avec de nouvelles valeurs, de nouveaux rêves, de nouvelles aspirations et de nouvelles croyances.

 

Nous vous en prions, efforcez-vous de refaire connaissance avec nous ; peut-être nous apprécierez-vous de nouveau ?

 

Le jour anniversaire de la naissance notre enfant et celui de son décès sont très difficiles à vivre pour nous, de même que les autres fêtes et les vacances. Nous aimerions qu'en ces occasions vous puissiez nous dire que vous pensez aussi à notre enfant. Quand nous sommes tranquilles et réservés, sachez que souvent nous pensons à lui ; alors, ne vous efforcez pas de nous divertir..."



Que cet article tiré de la lettre des Amis Compatissants du Québec puisse aider tous ceux qui ont des proches en deuil d'un enfant et leur permette d'avoir l'attitude la plus proche de leur coeur envers eux.

 

 

 

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 17:13

Je range les photos de toi trouvées chez ta mamy Zélie

et ton pèpère Roland.

J'ai eu envie de "remettre en avant" celles-ci.

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La photo de ton premier anniversaire

 

Numeriser0003.jpg

 

 

photo d'école maternelle, tu devais avoir 3 ou 4 ans

Numeriser0004.jpg

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