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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 20:40
Le 2 Août 2012 :
 
Une date importante pour nous mais aussi très douloureuse. Comment allait se passer cette journée ?
 
Chantal est actuellement en vacances à Oléron avec Jérémie et sa famille. Elle nous a demandé si nous aurions aimé aller leur rendre une petite visite. Nous avons accepté avec un immense plaisir. Il faut que j'en donne les détails.
 
Son séjour à l'origine était prévu du 21 au 28 juillet mais, malgré une réservation en janvier, la semaine était déjà réservée. Ils ont donc décalé leur séjour d'une semaine.
 
Donc, elle souhaite nous voir. Nous avons quelques rendez-vous dans la semaine, nos seules possiblités sont les 1er et 2 août. Accord est pris, le 2 août, jour de ton anniversaire, nous serons à Oléron en famille. Ces deux jours nous ont été imposés par les circonstances et non choisis ??? Hasard ?
 
Elle me téléphone deux jours avant : "il faut que je te dise, le beau-père de Jérémie, présent à Oléron, aura 71 ans le 2 août !!!! 40 ans de plus que toi. Hasard ?
 
Nous arrivons à Oléron. Sont là aussi des amis de Jérémie et Christine, un couple de collègues et voisins à eux qu'ils connaissent depuis longtemps mais qui ne nous connaissent pas et nous non plus. Ils ont un magnifique petit york qui a 11 ans.
 
Je m'intéresse à la petite chienne comme à mon habitude, j'aimerais tellement en avoir un.
Pendant l'apéro le premier jour, son maître l'appelle : "Sosso". Je dresse l'oreille mais ne dis rien. Sosso n'est pas Solène. Dans la soirée, à nouveau son maître l'appelle pour jouer à la balle avec elle : "Solène, va chercher la balle" !!! non, ce n'est pas possible, trop c'est trop.
 
Tous ces éléments sont vraiment très étranges. En es-tu responsable ? est-ce que ce sont des signes que tu nous as envoyés ? toutes ces coïncidences, comment les expliquer rationnellement ? tout çà nous dépasse, tu es certainement la seule à être intervenue dans ce processus.
 
Merci Solène, d'autant que nous avons passé deux jours formidables, deux jours qui nous ont paru aussi longs, au moins, qu'une semaine.
 
Chantal souhaitait aller t'offrir "dans l'Atlantique" des fleurs pour ton anniversaire. Les jours précédents, elle avait repéré une magnifique rose trémière et un troëne en fleurs. Nous en avons fait un superbe bouquet et nous sommes allées le déposer, à marée basse, dans un bassin calme entouré de petites dunes et de rochers à fleur d'eau.
J'en ai bien sûr fait des photos et une vidéo que je mets dans cet article, en souvenir.
 
 
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Et pour ne pas oublier ceux qui souffrent actuellement
(OUEST FRANCE le 2 août 2012) :
 
 
OF-2-AOUT-2012-001.jpg 
 
 
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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 11:06

Evelyne adore cette chanson de Julien Clerc.

Elle veut te l'offrir pour ton anniversaire.

Je ne peux insérer la vidéo, je vous laisse écouter cette magnifique chanson.

 

 

 

Paroles de Fou, Peut-être:

 

 

Je regarde passer les ruines
Éparpillées sur le rivage
Avant que le jour ne décline
Je nage
Ce rêve me revient souvent
D'un inévitable naufrage
Dont je serais seul survivant
Je nage
Fou peut-être
Et fier de l'être
Ils sont si doux ces bras de mer
Que je m'y love que je m'y perds
Fou peut-être
Et fier de quoi
Ils sont si doux ces bras de mer
Que je m'y perds et que j'aime ça

C'est l'eau qui va lisser mon front
Et rendre serein mon visage
Les années glissent et glisseront
Je nage
Et je me dis que ça me plait
A l'heure qu'il est et à mon âge
Que la mer a des dents de lait
Je nage
Fou peut-être
Et fier de l'être
Ils sont si doux ces bras de mer
Que je m'y love que je m'y perds
Fou peut-être
Et fier de quoi
Je n'ai suivi que des chimères
Fortune de terre et
Ils sont si doux ces bras de mer
Que je m'y love que je m'y perds
Fou peut être
Et fier de quoi
Ils sont si doux ces bras de mer
Que je m'y perds et que j'aime ça

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 10:17
Pour ton anniversaire
Solène, 2008 nov calanques Marseille
je t'offre cette chanson que j'adore écouter en pensant à toi.
 
par exemple, sur la plage déserte de l'ile de HOUAT en regardant le flux et le reflux de l'océan
 
2012 juillet 16 HOUAT 072
 
 
en marchant sur le sentier en bord de mer à PORNIC
 
2012-juillet-15-037.JPG 
 
En admirant, ce voilier si fier 
 
 
2012 juillet 15 023
 
en cherchant à capturer les plus belles fleurs des champs
 
 
2012-juillet-16-HOUAT-027.JPG 
comme si toutes ces photos étaient autant de cartes postales que je souhaiterais t'envoyer...
mais où ???
Je sais pourtant que c'est impossible.
C'est sans doute aussi ma façon de continuer à être dans cette vie sans toi, à me raccrocher à ce qui est beau, qui apporte du bien-être, qui protége de la souffrance, qui permet de s'évader, de ne plus penser à ces derniers moments vécus avec toi, si terribles, mais moments que nous aurions voulu plus longs.
Mais à quoi bon prolonger ta souffrance seulement pour repousser notre séparation.
Elle était "écrite" sans doute, en tout cas, elle nous avait été annoncée en avril 2009 en même temps que le nom de la maladie qui te rongeait. Pourtant, à te voir à Marseille en octobre avec tes ami(e)s, nous avons tous pu penser que tu serais plus forte, qu'elle ne t'aurait pas, que, comme dit ton papa, la chance sur un million serait la tienne.
Mais, mais, mais... la maladie a été plus forte, plus forte que ta volonté, que ta force de l'ignorer.
Quelle leçon tu nous as donnée Solène ! Comment as-tu pu faire face à toutes ces souffrances physiques et morales ? Comment as-tu fait pour ne pas parler de ton inquiétude pour ton avenir ? Personne n'a été ta confidente ou ton confident sur cette question. Est-il possible de ne rien lâcher à ce sujet lorsqu'on souffre ? sans doute... Peut-être est-ce une façon d'essayer de s'en sortir moralement d'ignorer ce qui pourrait arriver ? 
 
Solène, nous t'aimons énormément, nous espérons que tu puisses encore le ressentir, que notre Amour puisse te rejoindre. 
 
Un moment d'immense bonheur : le  dimanche 2 août 1981 à 12 h.
Le terme de ce bonheur avec toi : le lundi 3 janvier 2010 à 7 h.
 
Reste en nous le bonheur de t'avoir connue, il faut que ceci soit assez fort pour nous permettre de "rester en vie" pour ne pas faire de peine à ceux qui restent. 
 
 
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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 09:46
Merci Françoise de m'avoir fait connaître cette très jolie chanson.
Elle sera pour toi Solène et pour tous ceux qui sont partis sont tôt.
On pense à vous encore et encore, vous avez disparu de notre horizon de terriens mais votre présence est dans nos coeurs pour toujours. Notre Amour est intact. Le manque de vos joies, de vos peines, de vos sourires, de vos paroles est immense bien sûr. Mais le retour en arrière est impossible et nos souvenirs doivent maintenant nous nourrir de vous.
Nous souhaitons que tout n'est pas mort en vous et que vous pouvez continuer à nous voir, nous soutenir, nous aider moralement, nous protéger. C'est un peu notre réconfort. Merci d'avoir été des nôtres.
 
 
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8 juillet 2012 7 08 /07 /juillet /2012 14:00
Nous sommes partis fin juin en Alsace afin de découvrir ce coin de France.
Il a fallu que j'atteigne 63 ans pour découvrir ce merveilleux endroit. Que de beaux paysages, que la nature est belle, qu'elle est apaisante, calme, verdoyante, fleurie !
J'ai donc voulu te faire cadeau de tous les beaux souvenirs que j'en ai rapportés. Bien sûr, comme d'habitude, tu étais avec nous, tu veillais sur notre sommeil près de notre lit, je n'oubliais pas de fleurir ta photo avec un petit bouquet de fleurs des champs.
J'espère que ces jolies photos pourront te rejoindre, te toucher et te faire plaisir, te montrer combien, à travers ce voyage et mon appareil photo, j'ai pensé à toi.
Je t'envoie beaucoup de bisous par la pensée.
Ce dîaporama n'est pas à la hauteur de ce que je voulais t'offrir, j'ai eu un mal "fou" à le réaliser... tant pis, je te t'offre tel quel, tu seras certainement indulgente à mon égard, le geste compte plus que la qualité, n'est-ce pas ??  
 
 

 

       

 

 
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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 15:30
J'ai modifié la vidéo précédente en changeant la musique d'accompagnement, problème de "droits d'auteur".
Tu étais partie à Marseille à la suite de ton premier contrat à durée déterminé dans la société CIP où tu avais fait ton stage de fin d'études "Tourisme". C'était une condition pour continuer à travailler pour cette société où tu te plaisais beaucoup.
 
La décision de quitter notre région n'a pas été facile mais tu as  "sauté le pas".
 
Vous étiez allés, avec Mif, du 18 au 20 janvier 2006 faire un repérage à Marseille pour y trouver un appartement. Vous êtes rentrés avec un film pour nous présenter ce que vous y aviez découvert, vous étiez heureux. La décision était prise, vous alliez vous installer là-bas. Mais il fallait aussi que Mif soit muté. Tout s'est fait sans problème.
 
Après, eh bien, vous y avez organisé votre nouvelle vie... et vous avez trouvé un cercle d'amis qui vous ont été très chers à voir tous les bons moments que vous avez pu passer ensemble. Pour nous c'est une grande satisfaction car, au moins, tu as pu avoir là-bas, loin de ta famille, un excellent environnement. Cela s'est vérifié lorsque tu as été hospitalisée. On a pu voir combien tu étais entourée. Sans nul doute, car tu étais une fille sympa.  

 

 
 
       
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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 10:45
"Bonjour Rolande
 
Je me suis amusée à composer une photo de fleurs du jardin et d'autres pays lointains( Guadeloupe Réunion et Martinique ) pour accompagner mon petit message . J'espère que tu vas un peu mieux . Je sais que tu aimes les fleurs . Je te les offre ainsi qu'à Solène. Je pense très souvent à toi mais je me sens impuissante. Comment t'aider?
Je t'embrasse très fort ainsi que Jean-Michel "
 
 
dat
 
 Lise-Anne
Comme tu l'as souhaité, tu vois aujourd'hui, je viens les transmettre à Solène.
Merci pour cette très jolie mosaïque de fleurs diverses. C'est vrai que la nature et les fleurs me procurent beaucoup d'apaisement, j'en ai bien besoin en ce moment. Pourquoi depuis deux mois, je vis à l'écart, je n'ai pas d'envie de "me distraire", je ne me réjouis pas d'un bon moment à venir ou passé ? C'est certainement une déprime passagère. Il va encore falloir se déconnecter du quotidien pour peut-être aller mieux (c'est prévu, nous allons faire un séjour en Alsace). Qui vivra, verra... Oui, vivre mais dans quel état d'esprit ? Il faudrait mobiliser ses forces pour se tourner vers l'extérieur mais les forces manquent. Enfin, pas la peine de trouver des explications, des solutions, des excuses, c'est ainsi, j'espère que le mieux est à venir.
Lise-Anne, merci d'être là. Tu vois que je ne sais pas moi-même ce dont j'ai besoin. Je pense que ce chemin difficile est normal dans notre cas. Il faut le subir, il faut s'y adapter, il faut ACCEPTER. Depuis trois ans, tout n'a pas été noir, il y a eu des moments acceptables, ils reviendront. L'espoir fait vivre.
A très bientôt. Merci. Je vous embrasse.
 
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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 11:00

 

entre-deux-monde-1.jpg

Ce texte n'est pas de moi, il exprime tout à fait ce que je ressens tous les jours de ma "nouvelle vie" sans toi, Solène.


P1000063.JPG

L'Entre Deux Mondes

Nous les avons guidés et accompagnés
Et avec eux touché cet autre monde
Auquel maintenant nous appartenons,
Sans toutefois encore en être

Comment pouvons-nous vivre encore ici et maintenant
De ce côté-ci
Et avec déjà un pied dans l’au-delà.
Où le cœur, lui, y est déjà.

Devenus des étrangers dans notre propre pays,
Ne nous y sentant plus à notre place,
Nous n’en faisons plus partie
Et ne comprenons plus notre langue.
Celle que parle notre cœur vient d’un autre monde
Et si nous exprimions ce qu’il ressent,
Le monde ne le comprendrait pas.

Cependant, quand, croisant dans l’entre deux mondes
Quelqu’un cheminant lui aussi entre l’ici bas et l’au-delà,
Nous pouvons alors lire dans son regard un peu de compréhension
Et nous en sommes réchauffés.

Alors nous vient à l’esprit l’idée qu’entre ces mondes
D’autres que nous cheminent
Et qu’avec eux se comprendre serait possible.

 

entre-deux-mondes-2.jpg

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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:48
Témoignage émouvant d'Anne-Marie Revol dans "Nos étoiles ont filé".  Elle raconte ce jour terrible, où elle apprend la mort de ses deux filles de 2 ans et demi et seize mois dans un incendie.
 
"Perdre un enfant, c’est l’impensable, le jamais imaginé, quelque chose contre nature : un enfant ne peut pas mourir avant ses parents, avant ses grands-parents !
Perdre un enfant c’est tout un avenir qui disparaît, c’est toute la composition de la famille qui change, c’est notre rôle de mère, de père, qui est remis en cause.
Perdre un enfant c'est un choc émotionnel qui bouleverse la vie personnelle, conjugale, familiale, sociale et professionnelle.
Perdre un enfant c’est voir voler en éclats tous ses repères, une partie du sens donné à l’existence. C’est être obsédé par des questions sans réponse.
La mort d’un enfant, cela fait peur aux autres ! Personne n’ose en parler et les parents endeuillés, se retrouvent souvent dans une grande solitude.
Ils ont le sentiment que le monde s’est arrêté. Plus rien ne sera comme avant et tout s’écroule autour de soi : les projets, les rêves, c’est comme si une partie de soi-même s’éteignait à tout jamais.
On met un enfant au monde pour la vie et nous parents nous n’avons n’a pas pu l’empêcher de mourir ? Pourquoi lui et pas moi, ce qui semble dans l’ordre des choses… Il ressort une impression d’échec et de culpabilité énorme.
Le temps qui suit l’annonce du décès est une phase d’effondrement où les parents ne veulent rien voir ni rien sentir. L’important est qu’ils expriment leur peur du lendemain, leur souffrance tout en leur permettant de réaliser que cet enfant a été vivant avant de mourir et qu’ils doivent garder en eux cette image.
Dans ces moments tragiques, les couples parfois se défont. Etant donné que le deuil s’exprime différemment pour l’un et pour l’autre, il arrive qu’une certaine incompréhension se manifeste et provoque une distance entre les parents. L’un des conjoints en vient à penser dans son inconscient que l’autre est responsable de la mort de l’enfant.
Les périodes de douleur intense et de rechute ne sont pas toujours correspondantes entre les conjoints. Quand l’un finit par s’en remettre un peu et à remonter la pente, l’autre traverse une période difficile. Ce manque de synchronisme provoque l’impression d’être constamment dans la douleur. Afin d’éviter de retomber dans la souffrance, les conjoints peuvent finir par vouloir s’éviter dans les moments difficiles.
Et puis s’il y a d’autres enfants, il ne faut pas les oublier. Ils souffrent eux aussi de cette perte immense et se sentent eux aussi coupables. Et lorsque l’on évoque devant eux l’enfant décédé, il ne faut surtout pas établir de comparaison entre ceux qui restent. Il est important que tous puissent garder leur identité sans pour cela se sentir diminués ou encore regretter d’être vivants.
Comment essayer de surmonter cette épreuve familiale ? La révolte, la colère, la culpabilité font partie des passages obligés.
Pleurer, parler de son enfant à des proches capables d’écouter et de comprendre, fait partie du travail de deuil. Garder ses objets aussi longtemps que l’on souhaite est aussi un moyen de vivre avec lui. La date anniversaire de sa mort est toujours très douloureuse, tout comme les fêtes de fin d’année... "
 
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:05

Ma chérie, ton papa passe beaucoup de temps dans son jardin. Il n'a jamais été aussi minutieux. Je sais qu'il pense beaucoup à toi lorsqu'il jardine. Sans doute, a-t'il envie que tu apprécies, de là où tu es, ce qu'il réalise.

Pour figer ces beautés, j'ai voulu prendre des photos et les mettre sur ce blog. J'espère que tu le vois déjà, mais j'ai envie de les garder moi aussi en mémoire. Soutiens-le, soutiens-nous, nous avons besoin de toi encore. N'oublie pas ta soeur et tes petits loulous.

Beaucoup de nos pensées sont vers toi tous les jours de notre vie, sans doute encore plus que si tu étais encore sur cette terre. A très bientôt ma chérie.

 

 

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