"Il y a quelques jours, je suis allée voir notre pépère. Je n'ai pas reconnu son regard, je n'ai pas entendu sa voix, et lui ne m'a pas reconnue...
Alors, je repense à tous ces moments joyeux en famille.
Bisous ma cousine."
signé : Emilie
A notre très chère Solène
"Il y a quelques jours, je suis allée voir notre pépère. Je n'ai pas reconnu son regard, je n'ai pas entendu sa voix, et lui ne m'a pas reconnue...
Alors, je repense à tous ces moments joyeux en famille.
Bisous ma cousine."
signé : Emilie
Nous allons être réunis ce soir en famille : ta soeur, ton beau-frère, tes neveux et ta nièce, ta maman et ton papa.
Nous allons passer une soirée tranquille autour d'un petit repas comme tu les aimais. Tu aurais mis beaucoup d'enthousiasme à préparer de bons petits plats. Nous allons le faire avec les enfants en pensant très très fort à toi.
Demain midi, nous aurons, en plus, ton papy et ta mamie comme d'habitude. Nous te le demandons, sois avec nous, sois près de nous.
Merci ma chérie. Nous t'aimons énormément.
"Une pensée pour toi parce que cette période est difficile pour tout le monde, je crois.
Alors je t'envoie ce morceau de musique, celui que j'avais mis pour toi à mon mariage.
Bisous ma cousine.
Julie"
Merci Julie, nous penserons tous très fort à elle en cette fin d'année. Elle nous manque tellement. Je pense qu'elle sera présente pour nous aider et nous encourager à continuer notre vie, nous dire d'en profiter chaque jour comme si c'était le dernier.
Merci ma Solène. Nous t'avons aimée, t'aimons et t'aimerons encore et toujours.
Poème de Victor Hugo (Avril 1829) lu par le Commandant Garcia, entouré de l’équipage, à bord du Diamant, en hommage à Solène, dans le canal de Drake entre Ushuaïa et l’Antarctique.
Le soleil s’est couché ce soir dans les nuées ;
Demain viendra l’orage, et le soir, et la nuit ;
Puis l’aube, et ses clartés de vapeurs obstruées ;
Puis les nuits, puis les jours, pas du temps qui s’enfuit !
Tous ces jours passeront; ils passeront en foule
Sur la face des mers, sur la face des monts,
Sur les fleuves d’argent, sur les forêts où roule
Comme un hymne confus des morts que nous aimons.
Et la face des eaux, et le front des montagnes,
Ridés et non vieillis, et les bois toujours verts
S’iront rajeunissant ; le fleuve des campagnes
Prendra sans cesse aux monts le flot qu’il donne aux mers.
Mais moi, sous chaque jour courbant plus bas ma tête,
Je passe, et, refroidi sous ce soleil joyeux,
Je m’en irai bientôt, au milieu de la fête,
Sans que rien manque au monde, immense et radieux !
Le plus beau des rendez-vous que donne un jour l’amour
C’est bien au delà
Au delà de la vie
Au delà de l’oublie, qu’on nous a promis
Rien ne nous est interdit quand il s’agit d’espérance
Bien après, l’au delà
[Refrain]
On aura le droit, de s’aimer encore
On aura le choix, de revenir encore
Recommencer, jamais renoncer
De se retrouver au-delà
Bien après, l’au-delà
C’est inscrit dans nos regards
Dans les lignes de nos mains
Qu’on se reverra
Au-delà de nos croyance
Au-delà du silence
Dans un coeur immense
Rien n’est jamais défini quand il s’agit d’existence
Bien après, l’au delà
[Refrain]
Et le si peu est tellement, semblable et différent
Tout en même temps
Rien ne s’ra fini
Tant qu’il s’agit d’être ensemble
On aura le droit, de s’aimer encore
On aura le choix, de revenir encore
Recommencer, jamais renoncer
De se retrouver au-delà
[Refrain]
On aura le droit, de s’aimer encore
On aura le choix, de devenir plus fort
Et recommencer, jamais renoncer
De se retrouver au-delà
Bien après, l’au-delà
Dors
Oublie les blessures lâches du temps
Dors
Ne réveille pas tes yeux d'océan
Dors
Laisse ton âme libre
Aux désirs que tu crois
Garde ta flamme vive
Je serai toujours là
Même si tu ne me vois pas
Dors
Ma petite fée, mon cœur, mon ange
Dors
Laisse-moi couvrir tes ailes blanches
Et ton corps
Je veillerai sur tes pas
Je serai près de toi
Oh, je te promets
Que si un jour tu tombes
Ce sera dans mes bras
Aussi longtemps que tu le voudras
Dors
Laisse les étoiles te sourire
Dors
Peut-être pour que j'ose enfin te dire
Le trésor
Que cachent tes avances
Quand tu laisses glisser les draps
Quand tu m'offres une chance
De partager avec toi
Tous les voyages que je ne ferai pas
Dors
Dors
Fais-moi rêver le ciel
Entends mon appel
Fais-moi plus fort au réveil
Je serai ton gardien
Le Noël de tes lendemains
Dors, dors
Dans notre nouveau décor, tu as trouvé ta place.
Chantal t'a offert une superbe orchidée, tes petits loulous avaient ramassé des coquillages sur la plage.
Ton joli sourire ne nous quittera pas. Il nous aide. Nous sommes aussi bien entourés de toute notre famille et tous nos amis qui nous sont très précieux. Sans eux, il serait difficile de continuer notre route.
Les livres sont également d'un grand secours. Chacun porte sa souffrance comme, par exemple,
Né en 1975, Alexandre Jollien a vécu dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicapées physiques.
"Comment vivre plus librement la joie quand les passions nous tiennent ? Comment oser un peu de détachement sans éteindre un cœur ? Éprouvé dans sa chair, Alexandre Jollien tente de dessiner un art de vivre qui assume ce qui résiste à la volonté et à la raison."
Jérémie est allé faire une grande marche dans le Lubéron. Il a eu envie de "figer" ces jolies fleurs de montagne que seuls les bons marcheurs ont le loisir d'admirer. Il veut te les offrir. Nous l'en remercions beaucoup.
Tu aimais beaucoup la montagne.
Rappelle-toi notre dernière randonnée dans le Massif du Mont Blanc, au Lac Blanc. Nous l'avions déjà faite il y a plusieurs années. J'en avais un magnifique souvenir et me sentais prête à la faire à nouveau. Mais c'était sans compter les quelques années de plus... A chaque détour de chemin, je pensais que nous étions arrivés. Mais enfin, après bien des efforts, j'y suis arrivée avec papa, toi et Mif. Quelle belle journée !!! j'y reviendrai un autre jour avec les photos.
Merci à Jérémie pour ce joli cadeau et ces tendres pensées. Tu as un cousin extraordinaire.
Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, je ne le surmonterai jamais.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'elle est mieux là où elle est maintenant, elle n'est pas ici auprès de moi.
Je vous en prie, ne me dites pas qu'elle ne souffre plus, je n'ai toujours pas accepté qu'elle ait dû souffrir.
Je vous en prie, ne me dites pas que vous savez ce que je ressens, à moins que vous aussi, vous ayez perdu un enfant.
Je vous en prie, ne me demandez pas de guérir, le deuil n'est pas une maladie dont on peut se débarrasser.
Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tel nombre d'années", selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir?
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous êtes désolés.
Je vous en prie, dites-moi simplement que vous vous souvenez de mon enfant, si vous vous rappelez d'elle.
Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant.
Je vous en prie, mentionnez le nom de mon enfant.
Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.
(Rita Moran).
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Je me suis permise d'emprunter ses écrits car elle le dit mieux que moi.
Il faut se reconstruire petit à petit, les obstacles sont là tous les jours, le chemin est long mais nous sommes courageux, nous avons la rage de continuer, de croire encore au futur qui peut nous apporter de la joie, du bien-être, du bonheur tout simplement avec tous ceux qui nous entourent et que nous remercions tous les jours.