Merci beaucoup Julie. Toutes nos pensées vont vers Solène. Elle est tellement toujours présente avec nous. On l'aime très fort.
A notre très chère Solène
Merci beaucoup Julie. Toutes nos pensées vont vers Solène. Elle est tellement toujours présente avec nous. On l'aime très fort.
Il y a déjà deux ans. Nous étions le 18 mai 2009 et ton papa avait 60 ans.
Tu étais à l'hôpital Saint-Joseph à Marseille. Tu souffrais énormément. Pas de répit malgré la péridurale, les "biberons de morphine". Je veux rendre ici hommage au Docteur Annie AMAR qui s'est particulièrement bien occupée de toi. C'est une femme merveilleuse.
Pourtant, nous avions décidé toutes les deux de lui faire une surprise. Nous avions commandé un repas "de gala" chez un traiteur "Sur un plateau" et y avions ajouté du vin pétillant et un bon vin rouge.
Tu as quand même pu apprécier (et garder) ce que tu avais commandé. Nous avons ainsi bien fêté cet anniversaire tous les trois.
Le soir à 18 h30, tu as été transférée à l'hôpital de "La Timone" dans le service du Professeur Péragut pour qu'il t'implante dans l'abdomen une pompe à morphine intrathécale. Ce système t'a permis, d'enfin diminuer tes douleurs et, plus tard, de pouvoir reprendre la marche de plus en plus normalement.
Le lendemain, nous avions rendez-vous à LA MAISON de Gardanne pour visiter et comprendre le fonctionnement de ce lieu afin de t'en parler.
Je t'envoie aujourd'hui tout plein de pensées.
Je t'espère dans un jardin de lumière, de joie et de sérénité.
Tu es si près et aussi si loin de nous ma chérie.
Vogue à ton gré, tu es libre.
C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte
Qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte
C’est ceux qu’on a aimés qui créent un vide presque tangible
Car l’amour qu’on leur donnait est orphelin et cherche une cible
Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire
Mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir
On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord
Car la mort a ses raisons que notre raison ignore
Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste
À plusieurs on est plus fort mais on n’est pas moins triste
C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent
On apprivoise la douleur et la présence de nos absents
Nos absents sont toujours là, à l’esprit, dans nos souvenirs
Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires
Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés
Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était
On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou
En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous
Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure
Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur
Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains
On décide du chemin, on regarde l’avenir entre nos mains
Et au cœur de l’action, dans nos victoires ou nos enfers
On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire
Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant
Je me suis bien renseigné, on n’en sortira pas vivant
Il faut apprendre à l’accepter pour essayer de vieillir heureux
Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux
Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle
Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel
Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié
Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers
Moi, les morts, les disparus, je n’en parle pas beaucoup
Alors j’écris sur eux, je titille mes sujets tabous
Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous
Qui fait qu’on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses
C’est pas vraiment des fantômes, mais leur absence est tellement forte
Qu’elle crée en nous une présence qui nous rend faible ou nous supporte
C’est ceux qu’on a aimés qui créent un vide presque infini
Qu’inspirent des textes premier degré
Faut dire que la mort manque d’ironie
Un beau poème de Sébastien COTTART
Le parcours de tout être charnel
Ne demeure jamais éternel,
Telle une bougie qui s'allume, qui s'éteint,
La vie d'un corps connaît toujours sa fin.
Mais ce qui brille en nous, cette étincelle,
Dont on dit souvent qu'elle monte au ciel,
C'est notre âme, notre esprit, notre chemin,
Qui voit toujours le lendemain.
L'enfant, le parent qui part trop tôt,
L'ami ne retenant plus ses sanglots,
L'âme soeur qui reste les yeux clos,
N'oubliez pas : ils nous voient là-haut !
Car au-delà de la mort,
Leurs liens avec nous est plus fort,
L'âme et l'amour dépassent le corps,
Chaque jour pour nous, ils vivent encore.
Ils nous parlent sans arrêt,
Dans leurs messages d'amour,
Ecoutons, observons, ils sont tout près,
Dans les signes de tous les jours.
......
Que la mort n'est pas un obstacle à l'esprit,
Que toujours en chacun il y a la vie,
Que ce que l'on croit perdu ne l'est jamais,
Qu'une âme chère en aucun cas ne disparaît.
Voilà pourquoi, tous ensemble aujourd'hui,
Prenons conscience de cet amour infini,
Il faut le croire, ils sont ici,
Notre chemin avec eux, c'est pour la vie.
Comme une bouffée de chagrin
Ton visage ne dit plus rien
Je t'appelle et tu ne viens pas
Ton absence est entrée chez moi
C'est un grand vide au fond de moi
Tout ce bonheur qui n'est plus là
Si tu savais quand il est tard
Comme je m'ennuie de ton regard
C'est le revers de ton amour
La vie qui pèse un peu plus lourd
Comme une marée de silence
Qui prend ta place et qui s'avance
C'est ma main sur le téléphone
Maintenant qu'il n'y a plus personne
Ta photo sur la cheminée
Qui dit que tout est terminé
Tu nous disais qu'on serait grands
Mais je découvre maintenant
Que chacun porte sur son dos
Tout son chemin comme un fardeau
Les souvenirs de mon enfance
Les épreuves et les espérances
Et cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence
Je dors blotti dans ton sourire
Entre le passé, l'avenir
Et le présent qui me retient
De te rejoindre un beau matin
Dans ce voyage sans retour
Je t'ai offert tout mon amour
Même en s'usant l'âme et le corps
On peut aimer bien plus encore
Bien sûr, là-haut de quelque part
Tu dois m'entendre ou bien me voir
Mais se parler c'était plus tendre
On pouvait encore se comprendre
Mon enfance a pâli, déjà
Ce sont des gestes d'autrefois
Sur des films et sur des photos
Tu es partie tellement trop tôt
Je suis resté sur le chemin
Avec ma vie entre les mains
À ne plus savoir comment faire
Pour avancer vers la lumière
Il ne me reste au long des jours
En souvenir de ton amour
Que cette fleur qui s'épanouit sur le silence...
Ton absence.
LES SOUVENIRS
chanté par JOYCE JONATHAN
Je les entends
Je les comprends
Mais j'ai plus envie d'y croire
Je les apprends comme un enfant
Mais je ne veux plus les voir
J'en vois passer
J'en vois rôder
Mais maintenant ça ne m'aime plus
J'en vois qui courent à mes côtés
Sensation révolue
Dans le courage et pour l'hommage
Je me raccroche aux souvenirs
Le temps qu'on calme
Le temps d'un drame
Je me raccroche aux souvenirs
Pas qu'une photo mais un bonheur
Pas qu'une chanson pour laquelle on pleure
Me soutiennent dans mes propos
Et m'entraînent trainent traînent
Toujours plus haut
Ils sont les conseils, l'assurance
Ils sont les comptes et les avenirs
Ils sont les rappels en confiance
Bons ou mauvais on s'en inspire
Je les relis
Je les repasse
Ça me ravit,
Ça me remplace
Je les emploie,
Je les retrace en vain
Dans le courage et pour l'hommage
Je me raccroche aux souvenirs
Le temps qu'on calme
Le temps d'un drame
Je me raccroche aux souvenirs
Pas qu'une photo mais un bonheur
Pas qu'une chanson pour laquelle on pleure
Me soutiennent dans mes propos
Et m'entraînent traînent traînent
Toujours plus haut
Je suis ici
Je suis là-bas
Rien n'est moins volage
On a tous un peu dans le rêve
Souvenirs confus qu'on embellit de plus belle
Pour toute la vie un modèle
Dans le courage et pour l'hommage
Je me raccroche aux souvenirs
Le temps qu'on calme
Le temps d'un drame
Je me raccroche aux souvenirs
Pas qu'une photo mais un bonheur
Pas qu'une chanson pour laquelle on pleure
Me soutiennent dans mes propos
Et m'entraînent traînent traînent
Toujours plus haut
J'ai connu Arlette lorsque je suis allée sur le site "Médicalistes" pour avoir des contacts avec des personnes touchées par le mélanome, des proches de ces personnes et ensuite des personnes endeuillées. Ces forums, animés par Giselle, ont été d'une très grande aide pour moi. Quand tu étais à l'hôpital et que j'étais à tes côtés, de temps en temps j'allais y faire un petit tour discrètement. Un soir sur deux quand je rentrais à la maison, je pouvais aller "y déverser" mes angoisses de la journée, mes peurs de l'avenir, mes interrogations.... Il y avait toujours quelqu'un pour me répondre, pour m'aider, pour me donner le coup de pouce pour continuer ma route et pour être toujours là, près de toi, aussi solide que possible. Quel soutien j'y ai trouvé ! Ecrire est quelque fois plus facile que parler avec quelqu'un. On a tellement peur de lasser. Par écrit on se rend moins compte. On se dit sans doute que si les gens ne veulent pas prêter attention, ils feront comme bon leur semble. Mais ceci n'est jamais arrivé. J'étais soutenue.
Je dois à toutes ces personnes d'avoir pu "tenir le choc" au mieux tant que tu étais encore là. Après... il y a le temps de la révolte, de la colère, du manque...
C'est donc, dans ces circonstances, que j'ai connu Arlette. Elle était attentive à notre parcours, elle était là toujours et elle est là encore...
Elle est venue jusqu'à moi puisqu'elle a "débarqué" pour un peu de repos dans notre région avec une amie très chère à elle, Jacqueline. Ces deux femmes ont eu leurs lots de souffrance aussi. Tout ceci nous rapproche et nous nous comprenons. Nous sommes devenus, grâce ou à cause de toi, ma chérie, des amies.
En ce moment, elles sont ici, pour une semaine, pour prendre l'air de la mer.
Elles sont venues déjeuner à la maison dimanche midi et nous sommes allées dans leur location hier midi. Ces deux journées ont été magnifiques, excellentes. Nous avons passé de très bons moments. Il semble que nous nous connaissions depuis très longtemps et c'est super. Elles nous avaient préparé un bon repas et, ensuite, nous sommes allées faire une belle promenade à pied en bord de mer et dans le centre de La Turballe.
Arlette s'est arrêtée chez un fleuriste et nous a acheté à Jacqueline et à moi du muguet. Pour moi, il est en pot, et nous pourrons donc le mettre dans le jardin, il refleurira l'année prochaine. Pour le moment, je l'ai mis à côté de ta photo sur la console dans le séjour. Tu peux ainsi en profiter.
Je les remercie toutes les deux et j'espère que notre amitié sincère durera encore très longtemps. Je leur souhaite le meilleur pour l'avenir.
De nombreuses pensées vers toi ma chérie.
Ce matin, sur FACEBOOK, Reine a mis cette superbe chanson. Elle me touche beaucoup et je m'empresse de te la faire connaître. Bonne écoute ma chérie.
Merci à Reine.
Jolie chanson qu'Emilie m'a fait connaître,
elle est pour toi...